UN CATTOLICO FRANCESE

    Nell'ultimo numero della Vie Catholique (Parigi, 12 settembre) l'abbé Thellier de Poncheville mette a confronto con lo spirito del Vangelo la presente crisi politica. I suoi propositi sono recisamente conservatori (Pour ramener l'ordre dans la Cité, e l'ordre non deve essere un ordre nouveau), il suo cattolicismo ha, logicamente, sfumature di paternalismo, ma non è di tutti i giorni ascoltare una parola così illuminata da un conservatore.

    "Nos troubles sociaux sont la conséquence d'une crise de scepticisme à l'égard des dirigeants. Si les masses prolétariennes se livrent aux aventuriers de la révolution, ce n'est pas qu'elles soient convaincues de l'efficacité de toutes leurs promesses, mais elles n'ont plus foi dans ceux qui ont officiellement mission de les conduire. Mécontentes de leur sort, impatientes d'un mond nouveau, elles s'évadent d'un civilisation dont les chefs légitimes ne leur inspirent plus confìance. Campées hors de nos murs, comme des armées prêtes à la bataille, elles attendent l'heure où elle seront assez fortes pour renverser ce qui reste de ce pouvoir et y substituer leur dictature.

    En face de cette insurrection grandissante, les sceptiques disent: il n'y a plus rien à faire avec ce peuple, troupeau d'esclaves révoltés que tiendra seul en respect le fouet d'un César, des violents, en se préoccupant uniquement d'abbattre le désordre à coup de représailles; s'exposent a ousser de plus en plus à la guerre une foule déjà aigrie, sans tenter le suprême effort qui la ramenerait dans les voies de la paíx".





    Il Vangelo, secondo l'abbè Thellier, non ammette la main de fer: ha una conception nouvelle de l'autorité.

    Se parlasse alla società presente, Cristo comincerebbe "par rappeler les plus haut placés à l'observation entière de leur devoir.

    Car plus les dispositions de la foule paraissent mauvaises, plus l'attitude des gouvernants doit être parfaite afin de remédier au mal qu'ils n'ont pas su prévenir.

    Tous les torts, en cette crise d'insubordination populaire, ne sont pas du côtè des sèditieux; toute la fonte de l'autoritè n'a pas eté de se montrer trop faible; tout le remède n'est pas de l'entourer d'une armature vigoureuse. S'est-elle toujours préservée des défauts qui la rendent vulnérable et exercée avec les vertus qui la font respecter et aimer? Les magistrats chargès du bien public ont-ils fait tout ce qu'il dépendait d'eux pour garder fidèle leur peuple en le convainquant qu'ils etaient, à son service, une puissance juste et désintèressée?".

    La civiltà cristiana non può essere una civiltà autoritaria: alla base del cristianesimo, prima ancora dell'ideale teocratico, sta il riconoscimento del valore della persuasione, checché ne sembri al Corriere d'Italia.

    "S'il ne s'agissait que d'imposer, dans une heure de trouble, leur domination extérieure dans la rue, ils y réussiraient peut-être uniquement à coup d'énergie. Mais leur influence profonde ne se rétablira qu'à coups de dévouements. S'emparer du pouvoir par la violence, redresser par la force un pouvoi fort: succès superficiel, qui risque d'être éphèmère".